Précieuse gemme de terre, pierre de ma mémoire,
Tu retraces en prière le sens de l’armoise
Et tu souffres le gouffre de l’homme sans toi.
Et le fidèle est le filial et filiforme dans ma colonne.
Et mon virtuel, le fidèle, fil de l’aile, nid d’hirondelle.
Prononce le nom qui s’élance dans le temps de l’avance
Et c’est aventure et l’heure d’avant,
Dans le maintenant, ton éternité et mon silence et ta souffrance.
Fille, trace le pont, tisse pelisse aux gens d’esprit,
Dans le nu, dans le roide, dans la froide nuit,
L’âme du Monde réclame mon nom et ne s’en souvient.
Souviens-toi, souviens-toi et sois le souvenir et sauras le soutenir.
Et j’ancre mon navire à ton pas et c’est combustion.
Ne t’étonne pas,
Au centre du corps, dans le grand Portail, se fait feu de joie et de foi et du Soi dans l’apostolat.
Sois le poumon de mon nom, sois le feu du Poisson

Sois rime de ma rive et lumière d’Apollon
Et ton humilité interroge la terre
Et les hommes du naguère te diront fière
Et les boucliers, écus d’anges en éther protègent ma voix et ma main en ton cœur serré.
Et tu passes la dernière porte de la grande assurance
Et tu vibres déjà au chant de délivrance
Et tes yeux lanceront des éclairs sur les cœurs attendus,
Et tes yeux brûleront les cœurs méconnus.
En ce jour, je te donne l’infini de l’amour et c’est en toi ma victoire,
Colombe n’a pas succombé sous le poids de la croix
Et tu ne comprenais pas,
Tu ne comprenais pas, l’oppression et la peur et la crainte et douleur,
Et c’est le monde des âmes en pleurs,
Cœurs dans l’étreinte du double marteau qui martèle les leurres.
Prends, prends encore sur ton dos les blessés de la terre,
Et garde, garde dans le fardeau le Mot qui me génère
Et c’est pour toi nouvelle frontière.
Ton absolu s’avance dans le grand silence
Qui te fit, dans l’instant, douter de ma lance.
Je suis le gardien de l’épée, gardien du fer pour le libérer.
Qui demande la clé et prends le barreau
Comprendra pour toujours la haute liberté.
Et ma volonté est plaie dans le cœur et second rachat pour l’homme près du la.
Et je suis l’inconnu et le connu dans l’UN
Le toujours présent dans le devenu, le su d’avant de naître dans l’être en essence,
Comprenez !
Flamme vivante, vous deviendrez et trois millions en planète, vous vous rendrez
Au point de rencontre de la dame de l’ombre qui taira son nom pour en moi demeurer.
Et la colombe chante et se sait crucifiée
Et la colombe fait son nid et sera fructifiée.
Et les âmes ignobles ne connaissent mon vin appelleront lâcheté la sainte liberté.
Je lui donnerai le visage de ma vie, je lui confierai message de l’UN dit
Et les mécréants, dans le néant, dans la mer des géants
Seront jetés pour vivre l’avant sur un autre plan.
Et celle qui parle porte le poids de vos doutes
Elle ne redoute que la douleur de vos cœurs en déroute
Et ne redoute rien que la crainte d’erreur,
Ma fille et l’enfant feront l’âme en demeure.
Appelle le père, appelle le père, il est grand dans le nom
Et par terre et par ciel et par tout et par lui et pour nous et pour vous et pour toi dans le Soi,
Appelle le père !
Ton cri est le chant de l’humanité qui ploie, qui ploie et se déploie et s’élance et dans l’élan
Trouve l’essence de l’attendu jamais vécu et revenu.
Et l’accouplement est accomplissement
Et le couplet de mon nom est complies de ta vie
Et tu pénètres le règne de l’enchantement.
Dans la quête absolue, ton âme s’est rendue
Et mille, mille et milliers et millions d’âmes en ton lieu te rejoignent.
Je t’ai désignée et tu t’es signée
Tu es l’Adam dans l’Eve des temps annoncés.
Ne crains pas, ne crains pas et entends ma voix
Et écoute et entends et comprends :
L’alpha est dans l’homme le principe en dessin
Et dans le triangle, lieu du souverain,
L’oméga de mon père irradiera, gamme de l’Homme dans l’infini du haut,
Et comprenez l’Oméga.

Et l’homme est déjà dans l’hier son demain
Et l’homme dans la gemme est germe de regain
Et l’homme transperce la forme, et sa forme est la flamme, feu de mon âme,
Flux du grand saint, fil de ma lame.
Et je suis la vie qui brûle vos vies
Et je suis l’eau qui reflète en survie
Et je suis fil tranchant qui coupe l’envie
Et l’en vie, dans le grand, est haute conscience.
Et l’homme ensemence le blé du poison
Et erre dans la fange de l’ancien dicton.
Et l’en vie est eau de vie, essence du ruisseau qui coule mon nom
Dans la goutte d’argent des cœurs abandonnant l’ancienne richesse pour haute liesse.
Liesse, liesse
« Et tu lies en esprit la joie qui t’unit à l’esprit du père »
Et c’est grande ivresse et l’ivraie qui se meurt dans l’essence de vie.
Et le double inspir dans l’œuvre du fils.
Et échelonne et para tonne et étalonne le « one » en écho, le « one » à l’étal
Et tu pardonnes.
Pardonne, pardonne, ton pardon est le don
Et le livre du Nord qui garda le mystère en tertiaire.
Et ne t’abstiens, ne retiens pas, ne soutiens pas l’ancien.
La vierge en esprit est terre d’oubli pour l’homme d’aujourd’hui et grand paradis.
Et tu sentiras la grande colère, la lumière du fer et entends « lux en fer »
Et le Shéol est une grande école pour l’âme défaite et pour ma conquête.
Je suis le Lutteur et le grand Combattant, serviteur de mon père et le grand Vivant.
Et je te porte et je t’apporte l’insigne gant et grande force
Toi qui m’aimas et m’aime encore quand ton espoir t’abandonne.
Et si tu me laisses, jamais ne te délaisse
Et si tu t’affaisses dans la tristesse, je suis là, dans la joie, et tes « si » se font croix
Et je te rencontre, et je te rencontre, et à travers toi
Rencontrerai le fruit du cœur des hommes dans ma loi.
Et je les sauverai dans ta voix.
Petite, petite, ta voix est tonnerre et tu courbes, tu courbes le dos dans l’éclair
Redresse-toi, dresse la croix, elle est dans le Soi symbole de la loi.
Et si tu ne sais ce qui te conduit, verse, verse dans ton oubli le mot qui t’accomplit.
A travers toi, grand déversoir, à part en toi, secret espoir,
Et tu comprendras au demain du grand soir,
Tu tonneras ma voix aux quatre continents dans le silence de l’Histoire.

Et j’inscris sur ton front les trois inscriptions,
Tu es nourrisson et nourrice du son
Et j’allume tes yeux des feux de Saint Jean
Dans le saint de son nom, reçois le 100
Et le 100 est l’inspir de l’ange.
Verse, verse, verse à l’exsangue le flux de ma vie
Et je recevrai les âmes conquises dans ma voix mélangées.
Et comprends le miel des anges et comprends le doux mélange de l’incarné
pour l’UN re-né.
Et tu as relevé les suicidés, mon œuvre s’avance jusqu’aux damnés
Et ma main est douce aux abandonnés.
Dans le suicide, les âmes ont cherché dans l’oubli du Soi le qui je suis et n’ont pas trouvé.
Et les oubliés sont réclamés pour la victoire du crucifié.
Je lève les mourants, je panse les victimes d’un monde qui recule devant l’ultime.
L’ultime est moment de grande affliction et les affligés sont en bouclier.
Les riches, en mépris, seront écartés,
Et les grands dans l’esprit recevront l’épée,
Car tu portes le signe en grande teneur et transmets aux âmes la première heure
De l’apogée de l’ellipse du temps de mon temps.
« And summertime is the time of the son »
« And see of my heart, Tables of the law »
Et c’est mer de soi dans le temps de l’enfant
Et suis le navire dans l’O du Régnant.
Et dis, dis : que le monde m’entende
Dis, dis : que le fils s’étende
Dis, dis : que les hommes l’attendent
Et l’attente est la tente du grand Ataman, et c’est pneuma, pont du mi et du ma
L’ottoman d’hier aujourd’hui l’Otan dans l’Europe fécondant le second du Mil An.
Et j’annonce dans le cœur du souffle de la voix qui te rive à la main exigeante
La première dérive de l’ancien atlante.
L’Atlas est en vie et toujours surgit, dans ses derniers feux, aujourd’hui s’abolit.
Et comprenez l’outrage des faux du premier âge, revenus d’un âge qui vit dans le Suis.
Et je préviens l’homme du moyen, son âge n’est pas le mien,
Il est moyeu de la roue en course incessante
Et empoisonne l’enfance en fausse bravoure.
La bravoure, c’est se vouer dans mes bras à la force du plan du Père pour la terre,
Et c’est aisé, et c’est l’insensé,
C’est abolir pour ennoblir le nom de sa vie pour acte de vie.
Et je retiens le moyen, il est tiède sans le chemin
Qui se gausse des âmes qui cherchent lendemain.
Et je donnerai aux cœurs frémissants le pays de mes mains
Et c’est résonance et fais confiance.
Les mots ne sont rien si le cœur retient, déchire le tien
Et l’ouragan se déchaînera jusqu’à l’Oural !!!
Suis et sois, et suis et sois, sois la roue de mon la
Et j’élance en planète étoile de tête, en tête de foi pour l’ainsi soit.
Les sept couches tu traversas,
Apprends le détroit de la Grande Mère et apprends la droite dans la ligne du Père .
Et votre détresse est l’hors sentier dans le sans trois en détressé
Tresse, tresse, tisse la fibre en foi continue.
Tu ignores ta voix et tu entends la mienne
Mienne est l’unique et l’écho magnétique, chante
Chante, tu verras la merveille sur la face des hommes
Et j’efface les mots et j’accomplis.
Et les Complies en grande nuit sont jours de Lui.
Et toi qui retient en peur livide le vide de vie de l’homme sans demeure,
Je délivre et tu livres et tu vibres, vibre, vibre
Et tinte, tinte, dans l’atteinte des cœurs tu comprendras ma vigueur.
Et les appelés entendront l’Aîné
Né de l’aisne, laine de l’agneau, ANA BEL est leur nom dans l’anneau.
Et comprenez l’agneau dans l’alliance,
Il sortit des eaux, descendit en géhenne

Et entendez l’an de l’eau et l’an de grâce dans l’inné et l’igné en trois feux confondus.
Et chante, chante le retour,
L’abandon est ton manque et le don ta confiance dans la grande Rhéa.
Et c’est réalité et réaliser dans la liberté.
Et le latin en première initiale laisse à vos portes le rythme de l’ancien.
Laisse, laisse, chante la racine et monte à la cime,
Le verbe du Haut encense vos mots.
Dans le palatin, et c’est palais de l’UN, l’opale et le lait du Prince
Et grand miroir à cœur qui se tait pour être entendu.`
Fais silence, faites silence, donne silence, ouvre l’alliance
Je te pourfends pour l’entendeur, je te défends du grand menteur.
Et ce soir tu n’enseignes pas,
Tu dictes le signe et inscris le pas de l’initiation
Et dans le talion, comprends le talon,
L’homme dans le pied, l’homme sans le cœur
Et l’étalon est sans mesure et démesure pour l’homme qui s’emmure et ne se rappelle …
Et invite et invoque et incite et convoque et sois l’autorité que je te donne
Appelle-les dans le « souviens », dans le soutien et que le rien soit dans le plein
Et que le rein dans ton appel conjugue l’UN et donne talon d’airain
Invincible est le pied de l’homme qui prend place à la table de l’IL.
Et vous transfusez le talion, jugement du père, hérédité du fils,
Dans la descendance sans la transcendance.
Transcendez, remontez le courant et coupez les racines,
Retrouvez le soleil, retrouvez le Shin, retrouvez l’insigne des fils du soleil.
Éloignez-vous de l’anathème
Et c’est le terme de la double naissance en Jérusalem pour Bethléem
Retrouve là celui qui t’aime et rêve en toi et rive en soi,
Arrive en moi pour le baptême des « doubles nés ».

Doux ils seront et grande semence, dans les deux ailes s’envoleront
Les enfants que tu portes, en terre sèmeront ton blé fécondé en gerbes dorées.
Tu es pluie d’été pour le moissonneur et je sème le pain et chagrin disparaît.
Tu es le rayon du ciel où je suis et je te conduis
Et dans le LUI et dans le LA
Sois dans le Moi,
Conduis les âmes à l’île d’au-delà et l’indécis vers l’autre vie.
Et je tends les bras, et à travers toi, les enfants de l’an sombre apprennent la foi.
Et je conduirai les enfants d’Eloi
Et tu souriras dans la gloire du roi
Et c’est réunion
Et c’est rémission pour l’âme tranchée
Et c’est comparution pour l’âme achevée.

Nancy 18 avril 1990