Faites terre, faites la terre île d’accueil au Sept d’Or
Le sept de feu grave dans la pierre nouvelle empreinte.
Imprégnation.
Entrez dans le feu et sortez des eaux,
Poussière blanche, cendres d’hier pour corps de lumière !
Et brûlez, brûlez, laissez transformer.
Le soleil est le rouge qui manque en planète
Et le pourpre descend aux ailes de Mercure.
Lois d’attraction, gravitation et volition sont dans le nom.
Mutation, mutation dans l’être profond :
Et le cœur ouvre sa couronne pour l’hostie de lumière,
L’habeas corpus est descendu.

Qui vivaient dans le 3 seront au carré,
Qui vivaient dans le cœur seront festoyés,
Immense festin et fête de l’Un.
La source de feu jaillit des hauts fonds
Et le soleil jaune, claire lumière, s’offre à l’hémisphère :
Incarnation.
L’hémisphère s’efface
Et le ligne du froid et la place du chaud s’incline sur l’endroit.
Et dans l’immense essor, la planète se dilate
Et tout tremble dans l’effort de l’immense gestation.
Gestation, gestation !
Doigt de Dieu qui prononce pour terre de l’annonce.
Et le feu de Mercure épouse Venus et Venus descend féconder l’enfant.
Et comprenez Mercure, et comprenez Venus,
Et comprenez le « M », et comprenez le « V » et comprenez le « V » blotti dans le « M »
Et les courants se rejoignent dans le grand confluent des deux continents.
Et c’est maintenant et c’est main tendue et sera maintenu.
Acceptez le feu, sortez de torpeur,
Coupables vous serez si vous ne voulez voir
Dans la peur, vous plongez dans les eaux primordiales.
Noyer, vous pouvez, brûler vous devez et vous serez … ressuscités.
Et comprenez Noé, entendez la légende
Et comprenez l’agneau et entendez l’éclair et le tonnerre.
Les tombes du haut s’ouvrent
Et le cœur caché diffuse sa lueur
Au triangle sacré le cœur vivait celé.
Déliez le centre, déliez le point, le point dans le carré et vivez dans le O

.

 

Ouvrez la paupière, pauvreté de l’hier,
L’ancienne cuirasse et l’ancien berceau,
Quittez l’ancienne peau,
Rejoignez la vallée où la pierre sommeille.
Le Maître de forge dérive la matière et ouvre le souffle de la prière.
Le grand Forgeron et le Coursier blanc
Décrètent la loi dictée en firmament.
Et le ciel s’ouvre, vos pensées se dispersent,
L’Ouest et le Nord, le Sud et le Rest
Dans l’unique pôle fondent dans le Gest.
Et le AUM divin éclate dans les sphères,
M descend, vient rejoindre le Tien.
Divine couronne, cime de l’arbre et blanche montagne,
Sève d’esprit figée dans le glas fond au soleil pour fleuve de demain.
Le grand fleuve est en Ourse.
La Grande et la Petite entretissent l’étoile.
Suivez l’étoile, suivez l’étoile du pôle, suivez l’Anatolie.
À longue vue naît l’esprit court,
Grand esprit est venu allonger le jour,
Dans la lunette ne voyez rien
Cherchez l’image ne sert à rien.
Au ciel planétaire surgit le Sagittaire, hippocampe dragon renverse la mer.
Et la Torah dans le Thor livre le mot.
Et entendez, ne cherchez pas, seul saura quand cœur s’ouvrira.
La tête explose sans le Nos et le doute est la joute de la bête.
Abandonnez le piédestal, Vestales dirigent le Chœur
Ouvrez vos pétales pour le Grand Semeur.
Initiation.

Initiation ! Divine initiale se mêle à ton nom,
Toi la poussière et toi le mortier, laisse mon souffle t’ensemencer.
Passe les anses et comprends le « B » et double le « B », sois dans le « D »
Et ouvre le « D » et tu es dans le O,
Et c’est le Haut, Haute Demeure, Haut Lieu du Cœur au couronné.
L’hydre d’hier, du grand combat, sort alourdi de la matière.
Verse, verse, tonne ma voix
Je suis dans l’homme son propre roi.
Et ne crains pas.
Je suis le saint, manteau du Soi contre l’effroi,
Donne le sceptre, que vive le 7
Et donne couronne au fils de la Lionne.
Et surgit rugissant le lion du prophète
Divines agapes au ciel rougissant.
OM
Que retentisse le Sans Nom dans l’eau de feu qui se fait chair.
Voluntas, voluntas, voluptas des noces d’Eddas,
Épouse, épouse, épousez le fiancé,
Il est dans l’anse et dans le « P », le fil d’or du Grand Métier.
Suivez le fil, suivez le fil, le filament, soyez présents en franche ville
Et franchissez le Rubicon
Il est la pierre dans le rouge, diamant de sang des temps féconds.
Au pied du Mont, tu te rendras et sur ton dos vivra la croix
Le dos de l’âne, Shin du port, havre de ta paix pour grande joie.
Les dés sont jetés pour le grand sort.
Ferme la marche, affirme le pas, le verbe résonne au bout de ton doigt
Instrument de musique, flûte de l’enchanteur,
Ouvre ta vie qu’en toi je demeure.
Om
Ouvre le son et l’oraison de la mission,
Sur la colline, fille de Sion, ouvre le chant à l’oisillon.
Sillon de la loi, divine sente, centre du cœur où vit l’éon.
Éon, éon, chevalier de l’hauban, cuirasse brillante, membrane de l’œuf
Tu piques à la coquille et le navire est dans le vent,
Il rejoint l’île ancienne où règne le Géant.
Éon, éon et Noé, Noé,
Votre œil est dans l’envers et je suis dans l’endroit.
Suspendez-vous et laissez faire, votre impuissance est fille de foi,
Nouvelle tâche au cœur du temps.
Laisse ma voix, laisse l’ivresse, laisse l’ivresse t’envahir,
Tu es au néant, tu es au zénith, ma main sur toi ne peut faiblir.
Comète annonça la fin de Lilith …
Qui comprendra saura accomplir.
Et corne, corne, je suis le chant de la licorne,
Je suis la muse des Anciens
Et l’ancien ciel est Gabriel et nouveau ciel pour clé de l’homme.

L’homme
Chant de l’orient en occident est l’olifant.
Et comprends le « U »
Comprends le « U » et mets le « V » en déjà vu et mets le vu en déjà né.
Laisse dicter, laisse dicter, sois l’écolier du grand désert,
À terre sèche grand courant, ferme ta marche aux templiers.
Dans le tympan, chair olifant,
Dans ton église, l’Aigle de Jean
Sois métronome, sois maître et nomme,
En ma place et en mon lieu, petite main … donne!
Donne !
Et le singe mime et n’a pas compris
Inverse le signe et franchis le gué
Gueteronome, Gueteronome, vaine loi à cœur transi
Grande loi à cœur transmis.
Écoute et entends et comprends
Comprends le « G », comprends le « N », comprends la fin de la géhenne
Comprends la clé de la prison.
Agneau de Dieu dans le 200, dans le milieu tout s’éteindra
De ce qui fut dans le grand devenu.
Réverbère le divin éclair dans l’âge de fer
Et ton visage de bronze se tient dans le onze
Trinité accomplie du deux qui renonce.
Cavalier te suivra.
Cavalier te suivra !
Et comprends le «K », comprends le K, rejoins le centre de la flèche,
Pointe de l’anse dans l’encre sèche,
Prince du fer, gardien de l’Enfer,
Laisse Anubis vibrer dans le « A »
Et jubile, jubile, jubilez,
Grande joie à l’homme nubile
Époux des deux soleils qui sont au versant.
Et comprends le M , comprends le K et comprends le L et chante MKL et entends Mikaël.
Laisse le AUM descendre sur la terre,
Laisse faire, laisse faire le AUM
Et gloire aux trois OOO.

Nancy, le 12 mars 1990